Allez, cette année on casse les codes …
Voilà pour ma part plus de 50 ans que reviennent invariablement les sempiternels vœux pour une année qui va naitre. Est ce pour autant qu’elle sera différente avec où sans vœux ?
D’aucuns me répondront que oui, ne pas recevoir par dizaines ou centaines des vœux de tous horizons, ne pas se sentir « liker » par un spectre de connaissances particulièrement large qui va des parents proches aux copines du copain de la copine, peut le cas échéant vous mettre le moral au niveau des polders Hollandais.
Dans cette optique je dis oui, oui et encore oui aux vœux de bonne année…. Mais de quoi s’agit il ?
La reconnaissance. Ne serait ce pas là notre lacune majeure, notre talon d’Achille ?
- De la reconnaissance au travail et adieu le « burn-out ».
- De la reconnaissance de « l’autre », quelle que soit sa couleur de peau, son obédience ou sa classe sociale et bonjour la paix.
- De la reconnaissance dans le couple et fini les malentendus dévastateurs.
- De la reconnaissance de l’individualité et voici l’éducation pour tous.
- De la reconnaissance de chacun pour et par chacun et vive le « vivre ensemble ».
Interrogeons nous simplement sur la pertinence l’efficacité, l’honnêteté d’une telle coutume?
Mieux vaut il « tanner » le fumeur pendant une semaine avec « alors c’est l’année de la bonne résolution: arrêt tabac ? »…ou bien l’accompagner le temps qu’il faudra dans une démarche le plus souvent longue et laborieuse?
Mieux vaut il pour un « patron » souhaiter une « heureuse année » à ses salariés le 1er janvier puis les mépriser et les négliger les 364 jours suivant? …ou les considérer et les reconnaitre dans toutes leurs dimensions chaque jour de l’année sans « flon-flon » mais avec justice et justesse? Reconnaissance du savoir faire.
Mieux vaut il pour un salarié sacrifier à la tradition des vœux même si le cœur n’y est pas et à la moindre occasion essayer de « gratter » sur les congés, les heures effectuées ou simplement le travail fait en dépits du bon sens?… ou s’impliquer dans le fonctionnement de l’entreprise avec une parole critique constructive et non vindicative à l’adresse de son « patron »? Reconnaissance du savoir entreprendre.
Mieux vaut il pour un couple s’embrasser chaleureusement le 1er Janvier à 00h01 en se promettant « l’année » de tous les bonheurs et de toute les réussites puis se détester plus ou moins cordialement dés la fête passée ?…ou cultiver chaque jours un espace de parole où chacun s’exprime de façon non violente et où la parole de l’un à le même poids que la parole de l’autre; où le compromis est de rigueur. Ce mettre à la place de son conjoint: de l’empathie, c’est à dire la reconnaissance des sentiments de « l’autre ».
Alors , vous l’aurez compris cette année, je souhaiterai à chacune et chacun d’entre vous d’être en capacité d’émettre et recevoir cette reconnaissance qui nous fait généralement tant défaut. Nous sommes naturellement doués d’une grande aptitude à l’empathie, même les neurobiologistes nous le confirment depuis la découverte des fameux neurones miroirs. Prenons garde à cultiver cette faculté précieuse à chacun de nos petits niveaux de Colibri pour que cela déteigne sur les gouvernances mondiales.
Belle et joyeuse reconnaissance à toutes et à tous pour les années à venir.
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