Le jeûne.
Parfois subit par les plus pauvres, il était cependant pratiqué par l’élite[3]. Hippocrate avait déjà compris que nous étions tous des êtres singuliers. Certains aliments sans danger voire bénéfique pour les uns, peuvent devenir toxique pour les autres.
Aujourd’hui, les connaissances scientifiques nous guident dans cet imbroglio systémique.
Nous comprenons mieux ce qui provoque une acidose métabolique et les incidences que ça a sur la survenue d’une inflammation « de bas grade »[4]. Nos patients sont alors victimes d’une « bobologie » bien connue dans nos cabinets. Le patient peu « flamber » sur un épicondyle, une patte d’oie, un TFL, des articulations périphériques …etc.
Nous savons aussi, toute l’importance de l’équilibre des acides gras et du lien largement démontré, avec la survenue ou non des maladies cardio-vasculaires[5].
Nous sommes également à l’aube d’un nouveau domaine de la médecine à travers l’étude de notre Microbiote et les incidences qu’ont ces « petites bêtes » sur notre santé[6].
Dans le même temps, certains s’emparent de fragments de connaissances pour vendre des compléments parfois sans effet, mais malheureusement parfois aussi nocifs.
Ainsi, on voit partout sur les étals le « pire » des magnésium (Marin si vous ne l’aviez pas reconnu). Certains Labo peu scrupuleux vende à prix d’or le Lactobacillus Gasseri car il ferait maigrir… que dire du Curcuma administré pour une activité systémique.
Les régimes
Il en va de même pour les régimes. Qui continuerait à prescrire un médicament dont on est sûr qu’il est inefficace ou toxique ? Personne bien sur ! C’est pourtant ce que nous faisons dès lors que nous recommandons un « régime », quel qu’il soit ! Ils ont tous prouvé leur inefficacité à moyen et long terme. Celles et ceux qui accompagnent leurs patients grâce aux principes de l’alimentation intuitive[7] (la seule chose qui fonctionne) sont pourtant encore rares… Quel dommage !
Il semble donc important de comprendre, appréhender la globalité de ce système, plutôt que de se jeter tête baissée dans la dernière mode alimentaire. En tant que professionnels de santé, nous avons le devoir d’éduquer le patient à la santé, ce qui ne peut être fait, que si pour nous, le domaine est suffisamment clair.
Si vous souhaitez développer ces différents éléments et en découvrir d’autres encore tous aussi importants pour notre santé et celle de nos patient, retrouvez nous sur nos formations:
- De l’aliment au nutriment, bases de la micronutrition
- Chronobiologie alimentaire
- Alimentation intuitive
- Manger/Bouger… oui mais pourquoi !
[1] Fayçal Djellouli, Krouf Djamil, et Malika Bouchenak, « Portulaca oleracea L. and therapeutic benefits on cardiovascular risk factors », Nutrition & Santé 08 (30 octobre 2019): 20‑26, https://www.asjp.cerist.dz/en/article/100996
[2] X Ma et al., « Ghrelin receptor regulates HFCS-induced adipose inflammation and insulin resistance », Nutrition & Diabetes 3, no 12 (2013),
[3] Hiroshi Kondoh, Takayuki Teruya, et Mitsuhiro Yanagida, « Metabolomics of human fasting: new insights about old questions », Open Biology 10, no 9 (s. d.): 200176,
[4] Joachim Gæde et al., « Population-based studies of relationships between dietary acidity load, insulin resistance and incident diabetes in Danes », 2018, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30292239/
[5] Caiyan Ma, Zehang Xu, et Heng Lv, « Low n-6/n-3 PUFA ratio improves inflammation and myocardial ischemic reperfusion injury », Biochemistry and Cell Biology 97, no 5 (1 octobre 2019): 621‑29
[6] Hui Wang et al., « Promising Treatment for Type 2 Diabetes: Fecal Microbiota Transplantation Reverses Insulin Resistance and Impaired Islets », Frontiers in Cellular and Infection Microbiology 9 (2020): 455, https://doi.org/10.3389/fcimb.2019.00455
[7] Fabíola Lacerda Pires Soares et al., « Intuitive eating is associated with glycemic control in type 2 diabetes », Eating and Weight Disorders – Studies on Anorexia, Bulimia and Obesity 26, no 2 (1 mars 2021): 599‑608, https://doi.org/10.1007/s40519-020-00894-8
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